L’art en héritage. Si elle avait le don de l’art inscrit dans ses gènes, l’artiste algérienne Nabila Lakhlef, pour qui celui-ci relevait de l’instinctif, révèle son potentiel à travers une passion pour le dessin qu’elle pratique de manière spontanée et dont il sert de moyen d’expression.

Détectée dès son jeune âge, l’amour du dessin et de la peinture l’accompagne depuis lors. C’est à travers les scènes de vie et l’univers dans lequel elle évoluait durant l’âge tendre, que le lien avec le monde de l’art se fait. Ce sont quelques éléments et objets du quotidien, tous traditionnels, qui font la jonction. Les tissus colorés, les tapis, les poteries, ainsi que les ornements et les habits de ses aïeux berbères, visualisés au cours d’une enfance passée entre Alger et les terres familiales ancestrales, l’auront marquée. Et c’est tout naturellement que ces composantes font l’essence de son art.

Entre hommage constant aux femmes berbères et à ses propres ancêtres artisans notamment et coup de projecteur sur le patrimoine national, son expression artistique s’articule autour de ces quelques piliers de l’identité algérienne.